Ayons confiance en l’avenir ;
la foi en la positivité de notre futur est le meilleur moyen de voir se réaliser ce que nous souhaitons car nous ne mettons pas de frein à notre enthousiasme. Le doute ne commence pas avec la négation mais avec la question, et il est des questions qui ne peuvent que rester sans réponse. Ne cherchons pas à savoir exactement vers quoi la vie nous conduit ni quels sont les évènements qui vont se passer entre aujourd’hui et tel jour prochain, cette année et les suivantes. Vouloir comprendre ce que sera précisément notre avenir, comment les choses vont se dérouler pour nous, est une gageure. Aussi le plus constructif est-il d’entretenir la conviction que ce sera, quoi qu’il arrive, le mieux qu’il puisse nous arriver.
Beaucoup d’évènements positifs approchent, ils arrivent, ils sont déjà là en puissance, et il n’est pas nécessaire que nous sachions précisément comment. Quand nous plantons une graine, nous ne savons pas exactement comment, ni quand elle va sortir de terre (je parle symboliquement d’une graine, sinon les experts en potagers vont m’admonester !), mais nous avons confiance, sinon, nous n’aurions rien planté. Nous avons placé la graine dans une terre fertile, nous l’avons arrosée, fortifiée avec de bons engrais biologiques et, à moins d’un cyclone ou d’une sécheresse (les aléas de l’existence), nous sommes sûr qu’elle sortira de terre sous forme de plante qui portera ses fruits. L’agriculture est la preuve de la confiance qu’a l’homme envers le futur de sa vie, en la nature, et en son existence présente. (Le fait de faire des enfants aussi, d’ailleurs, mais c’est un autre sujet.)
Ne gaspillons plus notre temps et notre énergie à vouloir comprendre le « comment » (comment cela va-t-il arriver, comment cela fonctionne-t-il pour que cela arrive, comment vais-je faire pour que cela arrive… ?) mais concentrons-nous sur le « Quoi ». Le « Quoi », c’est ce que nous voulons qu’il arrive, et le « Quoi » arrive au bon moment et de la bonne manière ; et nous savons pourquoi.
Pourquoi ? Parce que nous pensons correctement, c’est-à-dire positivement, parce que nous aimons ce que nous faisons et faisons ce que nous aimons et, par conséquent, nous agissons comme il convient, avec détermination et constance dans notre détermination. Le « comment » de la réalisation du « Quoi » importe peu ; de toute manière, il n’est pas de notre ressort. Il est donc vain et contre-productif de se focaliser dessus. (Je ne parle pas ici du comment au quotidien ou du comment de la réalisation d’un plan concret, paramètres qu’il nous revient d’établir, mais du comment les êtres et les choses se rapprochent et s’unissent grâce à la Force d’attraction, du comment celle-ci nous aide à réaliser nos plans.)
Une femme qui veut un enfant mais exige, avant de le concevoir, de savoir et comprendre tout ce qui va se passer dans son corps, de saisir et maîtriser les processus physiologiques et chimiques de la grossesse, ne sera jamais enceinte. La grande majorité des femmes font confiance à la vie et savent, une fois qu’elles sont enceintes, que dans quelques mois un bébé sera dans leurs bras. Elles ignorent comment cela se passe exactement mais cela se passe ; à leur insu mais de la bonne façon.
De la même manière, il y a des forces spirituelles, des forces physiques, des « énergies » – mot à la mode mais assez explicite, et je n’en trouve pas de meilleur pour l’instant – que nous ne comprenons pas et que nous ne comprendrons pas avant longtemps, si tant est que nous les comprenions au moins en partie dans cette vie-ci. C’est ainsi ; nous ne savons pas comment fonctionne la Force d’attraction (nous spéculons, nous usons de logique), mais elle est telle que cela fonctionne quand nous misons sur elle et avons confiance en nous, et par conséquent en la vie. (Un détail : savons-nous exactement comment fonctionnent notre voiture, le système solaire, les puces informatiques, les réactions atomiques ? Dans les grandes lignes, oui, mais exactement et à moins d’être un expert dans l’un de ses domaines, non. Et pourtant nous nous déplaçons, avons notre place dans l’univers, utilisons notre ordinateur et profitons de l’électricité quotidiennement). Ayons donc confiance en la vie – donc en nous-même -, en ses forces et « lois » que nous ne maîtrisons pas toujours, et agissons dans le périmètre qui est le nôtre, avec sérénité, en acceptant une grande part d’inconnu (le mystère a un côté fascinant, c’est pourquoi nous aimons les Dieux). Ne perdons pas de vue, dans notre esprit et dans toutes nos cellules, le but que nous voulons atteindre, mais n’exigeons pas de comprendre précisément comment nous y parvenons.
Les choses se forment de manière cachée, au contraire de la réalisation, qui est visible. Un enfant ne se forme pas dans la lumière mais dans l’obscurité du ventre maternel, une graine commence à pousser en terre. Le premier travail, qui est le plus important car il détermine la suite, est toujours caché. C’est pourquoi il nous faut faire confiance à ce que nous ne voyons pas, à ce que nous ne comprenons pas. Accepter notre vision limitée est un excellent moyen de parvenir à nos buts et d’en connaître beaucoup plus que si nous voulions, avant d’agir, tout savoir au préalable.
Prenons une image : lorsque nous roulons en voiture la nuit, nous savons que nous partons d’un point A pour arriver à un point B ; nous roulons, nous avançons, et pourtant, nos phares n’éclairent pas toute la route allant du point A au point B. Nos phares éclairent seulement 100 mètres devant nous, mais c’est suffisant. Au fur et à mesure que nous roulons, de nouveaux mètres éclairés se déroulent devant nous ; ce qui était obscur s’éclaire, ce qui était inconnu se révèle, juste de manière nécessaire. La route défile ainsi jusqu’au point final, jusqu’à l’arrivée.
Ne s’interdit-il pas d’avancer, celui qui veut voir toute la route avant de s’y engager ? Celui qui, avant de se mettre en route, veut tout savoir du parcours reste sur place, car jamais l’ensemble du chemin ne lui sera révélé.
La vie soutient la confiance, la « prise de risque », la volonté d’avancer, et conforte le sentiment d’assurance qu’en agissant comme il le faut, tout arrive comme il se doit, au bon moment et de la bonne manière.
Pour une Positivité constructive,
Philippe Mailhebiau
Clés à retenir :
Citation :
“Si vous avez confiance en vous-mêmes, vous inspirerez confiance aux autres.”
Goethe
Maxime sans doute inspirée de celle d’Horace : « Qui a confiance en soi conduit les autres »
Je viens de terminer la lecture d’un livre qui illustre très bien les propos susmentionnés de Philippe. Il s’agit de : “la véritable histoire d’un Indien qui fit 7000 km à vélo par amour”, de Per J Andersson, chez Fleuve Editions. Très beau récit que je recommande vivement.
Carole