D’aucuns trouvent, dans les articles du blog Pensées philo-ludiques, une confirmation de leur foi personnelle et de l’influence de « la main de Dieu » sur leur existence. D’autres, au contraire, y voient une contradiction à la spiritualité et une négation de la vérité révélée (dans les livres « sacrés », s’entend). Certains, par leur lecture, se trouvent confortés dans leur vision de l’existence et de ses raisons, qu’ils soient athées ou croyants, en raison de la permanence d’une philosophie agnostique et de l’absence de préambule imposant un concept quelconque. Cela me rassure (mais en fait, je ne suis pas de nature inquiète).
Mon propos ne porte pas sur ma conception de la foi (ou sur sa non-conception), mais sur l’utilité de la Positivité existentielle, sur la nécessité d’une attitude mentale, émotionnelle et physique constructive et confiante pour améliorer ses conditions de vie, intérieures comme extérieures. Personnellement, je vis bien car j’ai une philosophie de vie (et il n’est pas d’obligation à être diplômé de philosophie pour vivre et parler de sa philosophie de vie ; c’est heureux, sinon je serais contraint de contester cette contrainte.) Je vous en donne les principes puis les fruits de l’expérience (la mienne, que pourrais-je avancer d’autre sans spéculer sur les conclusions d’autrui ?) ; mais je me refuse à établir et avancer des « formes-pensées » toutes faites, celles-ci impliquant un dogme, donc une assurance de vérité. J’emploie le terme « forme-pensée » car la pensée – que beaucoup d’entre nous pensons nôtre – est trop souvent formatée, c’est-à-dire développée dans le cadre de formes imposées par le contexte socioculturel, l’éducation et, surtout, par la religion. Or je préfère la pensée formatrice à la pensée formatée. Aussi vos pensées – en l’occurrence considérations -, formatées ou non, sont libres d’interprétation sur le fondement de mes écrits et, en-deçà, sur leur genèse. Et si elles sont libres – ce que montrent les sentiments contradictoires que suscitent les articles -, c’est précisément parce que je ne fais pas état de mes éventuelles convictions qui ne peuvent, à mes yeux, être des prolégomènes obligés pour saisir et employer les méthodes proposées.
Certains coachs présentant leur enseignement avertissent que, pour le comprendre, il faut être, par exemple, impérativement chrétien (j’en ai trouvé quelques uns sur la toile). Je ne souscris pas à cette démarche, tout en respectant le fait qu’elle soit la leur. Je puis mentionner la Bible, le Coran, la Kabbale ou les Védas sans pour autant adhérer, en tout ou en partie, à l’esprit du texte. Je cite certains philosophes ou penseurs sans que cela sous-entende que j’apprécie l’ensemble de leurs œuvres ou que je les considère, en tant qu’hommes, comme des exemples de vie.
Là se situe, entre autres points, une belle différence entre une existence édifiée sur une croyance (donc sur un dogme religieux qui sert de référentiel) et celle construite sur une philosophie qui, dans son essence, ne peut être que personnelle, même si elle ne nie pas être influencée par le passé (lectures, relations, confrontations, luttes et libération…) et le présent par l’appui de pensées similaires.
Art. 1
La pensée du Tout ne mène-t-elle à rien ?
Art. 2
La philosophie est-elle un but se servant de moyens ou un moyen servant un but ?
Art. 3
La philosophie et la foi sont-elles compatibles ?
Art. 4
Y aurait-il alors plusieurs vérités ?
Art. 5
En conclusion…
Bonjour Philippe,
J’adhère en tout point à ton texte. Je crois que la croyance est affaire de chacun et chacune. Tout ce que je vais transmettre en tant que coach ou tout simplement accompagnant de l’être humain, c’est le fait de dévoiler la force de chacun(e) à trouver en lui/elle la force nécessaire à sa propre sortie.
Pour moi, le reste ne sont que des moyens pour y arriver. Celui qui se sent bien avec telle ou telle autres religion je ne peux lui dire que “grand bien te fasse…” et lui donner ma bénédiction.
Ce qu’il est important de rappeler, c’est que les ou la philosophie n’est là que pour répondre aux questions existentielles de l’être humain. Après certains l’ont paré de tel ou tel drap pour lui donner une forme qui s’appelle religion car elle est mieux comprise par celles et ceux à qui cela s’adresse mais, à bien y regarder, on y retrouve les même choses à l’intérieur, dites différemment.
Merci à toi, bien cordialement