Le savoir intellectuel est une chose, la connaissance en est une autre. Il y a tant de choses que nous connaissons sans pour autant les avoir apprises, et nous possédons un savoir souvent inexploité. Le mieux est de joindre les deux.
Il est bon de voir et accepter nos faiblesses, non avec résignation mais avec recul ; c’est une forme de sagesse. La légèreté de l’objectivité apporte une certaine sérénité car elle conduit à s’observer et à voir ce qui est bon et ce qui mérite d’être changé, c'est un sain équilibre e
La réflexion populaire dit : « Qui se ressemble, s’assemble ! », et c’est exact. La force d’attraction est un principe de similarité (et non de similitude, car nous n’attirons pas ce qui est semblable à nous, mais ce qui nous correspond. La similarité comporte plusieurs similitudes ma
Nous usons parfois de sophismes pour affirmer ce que nous pensons, ou croyons, sur le bien et le mal ; cette propension nuit au dialogue instructif. Et si nous nous en passions ?
L’erreur, l’échec provisoire est une période d’apprentissage nécessaire, pas une finalité. C’est une finalité pour celui qui en reste là, qui, après être tombé, demeure assis sur le chemin et refuse de se relever et de marcher de nouveau. Confucius le disait : « La force n’est pas de
...Là se situe une belle différence entre une existence édifiée sur une croyance (donc sur un dogme religieux qui sert de référentiel) et celle construite sur une philosophie qui, dans son essence, ne peut être que personnelle, même si elle ne nie pas être influencée par le passé…
Traiter ou penser le Tout est une approche partielle et partiale, le Tout défini ou envisagé ne l’étant plus. Définir l’infini est une gageure. Même si l’on ne considère pas le Tout comme infini, nous pouvons penser qu’il se situe (qu’il est, je préfère) au-delà de notre finitude…
La philosophie, à mon sens, est un guide passionnant et nécessaire mais elle n’a pas vocation de marcher (de penser) à notre place. Elle est indicatrice de plans mais n’édifie rien, elle propose mais ne conclut pas, aussi les philosophes devraient-ils s’abstenir d’affirmer…
Jean Scot Erigène (esprit brillant de son époque – 9ème s. -, à qui l’on doit des déclarations osées tout autant responsabilisantes que déculpabilisantes telles que : « L’enfer n’existe pas, ou alors il se nomme le remords », inféode l’une à l’autre…